Écoutez la journaliste Nathalie Petrowski aborder l’importance du personnage qu’était Denise Bombardier, décédée mardi. Dans Bouchard en parle avec Paul-Raphaël Charron, celle qui l'a très bien connue nous raconte ce qu'elle retient de cette grande Québécoise.
Mme Petrowski confie être sous le choc de son départ. Il n'y a pas si lontemps, Mme Bombardier était de toutes les tribunes et soudainement, la maladie a frappé, sans laisser de chance.
Elle était encore là, vive, opiniâtre, donnant son opinion, on la voyait à la télé, partout. Elle avait 82 ans, on pensait qu'elle était là jusqu'à 100, 200 ans, qui sait? Il y avait ce côté-là et je me disais peut-être qu'elle aussi pensait peut-être qu'elle était éternelle. Et ça a dû être très difficile pour elle d'accepter quand elle a eu ce diagnostic. Ça a l'air qu'elle le sait peut-être depuis une semaine; ça a été fulgurant. C'est quelque chose parce que c'est vraiment quelqu'un qui occupait beaucoup de place médiatiquement, partout, qui donnait beaucoup son opinion sur tout, qui animait un débat dans la société. Et tout à coup, cette voix-là n'est plus là. C'est une voix qui était forte et qui prenait beaucoup de place. Ça fait comme un espèce de vide; ça fait comme un choc.
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