P-A et son équipe ont reçu l'humoriste et animateur Jonathan Roberge, porte-parole de la 34e semaine de prévention du suicide, qui se déroule du 4 au 10 février.
En entrevue, il insiste sur l'importance de briser le tabou autour de la question et d'en parler ouvertement.
Dans les conférences qu'il donne, il mentionne qu'il peut aborder sans problème les sujets de la dépression et de la détresse psychologique, mais que dès qu'il aborde les idées suicidaires qu'il a eues en 2009, l'ambiance change complètement.
« Je sentais la salle se crisper, mon gars... Comme si on n'avait pas le droit de dire le mot suicide. Comme si on n'avait pas le droit d'aborder ce sujet-là. »
Le porte-parole est catégorique, il insiste sur le fait qu'il faut aborder le sujet haut et fort.
« On n'en parle nulle part! On va dire "si vous avez des idées noires, voici un numéro de téléphone". Mais parler du suicide ouvertement autour d'une table, on n'en parle pas. Et au Québec, en ce moment, c'est trois personnes par jour qui s'enlèvent la vie. Il faut qu'on ouvre le dialogue. Il faut que ça soit autre chose que juste des pubs tristes à la télé. Il faut qu'on puisse en discuter puis dire à du monde, eille, il y a une façon de s'en sortir. »
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Écoutez l'entrevue complète dans l'extrait ci-dessus.