Nous sommes à moins de deux mois des Jeux olympiques d'été de Paris.
Au micro de Jérémie Rainville aux Amateurs de sports, Simon Drouin, journaliste à La Presse, discute des préparatifs et des enjeux de sécurité des JO de Paris, prévus pour commencer le 26 juillet, avec des coûts de sécurité qui pourraient dépasser le milliard d'euros.
«Je m'attends vraiment à un niveau de sécurité probablement inégalé des Jeux Olympiques, peut-être à part la Chine, où tout était contrôlé. Mais bon, ça c'était un autre contexte et j'entendais qu'il fallait qu'ils mobilisent 40 000 à 50 000 agents de sécurité et policiers militaires pour simplement cet événement-là (la cérémonie d'ouverture).»
Celui qui en sera à ses 12e Jeux olympiques en présentiel évoque les risques géopolitiques, notamment en Ukraine et à Gaza, ainsi que les défis logistiques et sociaux, comme les grèves et les élections européennes qui auront lieu deux semaines avant.
Simon Drouin mentionne également les préoccupations environnementales, telles que la pollution de la Seine et les risques pour les athlètes lors des épreuves en eau libre.
D'ailleurs, à ce sujet, le président Macron et la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, avaient promis de plonger dans la Seine.
«Il y a une ONG qui mène des tests de façon mensuelle dans la Seine. Puis, au mois d'avril, on ne pouvait pas se baigner finalement, selon les normes reconnues. Il y avait des coliformes fécaux, puis des risques de gastro-entérite, puis de conjonctivite. Il y a même des nageurs britanniques qui vont recevoir un vaccin contre l'hépatite A et la typhoïde avant la compétition. Puis, ils ont déjà prévu un programme pour prendre une médication. Donc, c'est les compétitions de natation en eau libre et la portion de natation du triathlon.»
On écoute Simon Drouin...