Hydro-Québec estime que les communautés autochtones lui doivent 250 millions de dollars en factures d'électricité impayées, selon les informations de Radio-Canada.
Dans Trudeau-Landry, Jonathan affirme que malgré le fait qu'il est important de réparer les erreurs du passé, il n'y a rien qui qui donne le droit au communautés touchées d'agir ainsi.
Il n'y a pas de manque de respect envers les communautés qui ont des revendications qui sont pertinentes. Sauf que le problème, c'est qu'il y a des traités qui ont été signés au fil du temps, qui consentent certains avantages, certains dédommagements, certaines exemptions. Mais ne pas payer son électricité, ce n'est pas dans les traités. Qu'on respecte les traités qui ont été signés, parfait. Qu'il y ait des nouveaux traités qui soient signés pour établir des nouveaux partenariats, pour continuer d'occuper le territoire, de développer des barrages qui sont beaucoup sur des zones qui appartiennent aux communautés autochtones, parfait. Faites-en d'autres, signez-en d'autres. On va tous se réjouir de les voir se serrer la main. Mais ne pas payer 250 millions en électricité... c'est pas dans le deal.
Le PDG d'Hydro-Québec, Michael Sabia, a décidé de ne pas collecter ces dettes ni de couper l'électricité dans les réserves autochtones, dans le cadre d'une stratégie de «réconciliation économique» et de développement de nouveaux projets énergétiques.
Cette décision politique vise à éviter les conflits et à favoriser les négociations territoriales futures.
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