Daniel Picard, fondateur de l'entreprise «Épices du Guerrier», souligne l'importance de la Journée de la vérité et de la réconciliation pour les autochtones.
Daniel, issu de la nation huronne, reconnaît les aspects liés au devoir de mémoire, mais insiste sur la nécessité d'actions concrètes plutôt que de simples déclarations et discours.
Écoutez Daniel Picard discuter avec Pascale, P-A et Paul-Raphaël.
«Moi, qui suis en affaires, je veux que ce soit concret [...] Mais qu'est-ce qu'on peut faire? Et c'est là l'importance que plusieurs autochtones, dont moi, si on veut vraiment se réconcilier, il faut se connaître. Il faut qu'on puisse partager des trucs ensemble, c'est ça? Moi je vends de la bouffe, mais il y a d'autres choses. Il y a de la culture, de la danse, de la musique, il y a des séries télé, on a un réseau de télé, il y a des films autochtones. Moi je pense que pour moi, c'est la journée où on pourrait essayer de consommer de l'autochtone.»