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«Vous n'êtes pas la seule mère monoparentale».

Enceinte de 33 semaines, son mari sera expulsé d'ici 1 mois

Une histoire déchirante qui soulève de sérieuses questions sur les politiques d'immigration au Québec et au Canada.

L'histoire de Fanny, enceinte de 33 semaines, et de son mari, originaire de la République démocratique du Congo est un «non sens», selon Sylvain Bouchard. Malgré leur intégration réussie dans la communauté de Saint-Anselme, où ils sont appréciés et soutenus par le maire et leurs concitoyens, le mari de Fanny fait face à une expulsion imminente, prévue pour le 26 avril 2025.

Je suis enceinte de 33 semaines aujourd'hui même et ils vont renvoyer mon mari à la République démocratique du Congo, malgré qu'il y ait un décret par rapport à la guerre. Ils le [traitent] comme si c'était un terroriste parce qu'il faisait partie d'un groupe religieux [dans son pays] il y a plus de dix ans. Donc là, il pense que c'est quelqu'un de très mauvais.

Malgré un parrainage approuvé au Québec, le gouvernement fédéral tarde à prendre une décision finale, et un avis de renvoi a été émis. La raison invoquée pour l'expulsion est une association passée de son mari avec un groupe religieux au Congo, interprétée par les autorités canadiennes comme une menace, malgré le moratoire en vigueur concernant les retours dans ce pays.

L'absurdité de la situation est d'autant plus criante que le gouvernement canadien déconseille à ses propres citoyens de voyager en République démocratique du Congo en raison de l'instabilité et des conflits. De plus, la réponse des fonctionnaires à Fanny, lui suggérant de vendre ses meubles et de compter sur l'aide de sa famille comme si la séparation du père de son enfant à naître était une conséquence normale, a été qualifiée d'inhumaine.

«Vendez vos meubles, restez avec votre maman et tout est beau. Vous n'êtes pas la seule mère monoparentale».

Un appel a été lancé à la ministre de l'Immigration pour qu'elle intervienne et fasse preuve d'humanité dans ce cas particulier, en utilisant son pouvoir discrétionnaire pour suspendre l'expulsion et permettre à Jonas de rester auprès de sa femme et de leur future enfant.


Écoutez l'entrevue complète ci-dessus.

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