Près de la moitié des Québécois n'ont pas un accès rapide à un service ambulancier.
C'est ce qu'indique le vérificateur général par intérim, Alain Fortin, dans son rapport publié jeudi matin.
Dans ces municipalités, les paramédics ont pris plus de 10 minutes pour arriver sur les lieux lors de 45% des appels qualifiés de très urgents.
Écoutez Jean Gagnon, représentant du secteur préhospitalier à la FSSS-CSN, qui rappelle que cet enjeu existe depuis longtemps.
«Évidemment, comme le premier ministre l'a déclaré, on ne peut pas mettre des ambulances à tous les coins de rue, mais il y a un juste milieu à atteindre. Faudrait qu'on mette l'argent nécessaire pour une couverture territoriale ambulancière suffisante et une couverture de premiers répondants.»