Un recours collectif a été autorisé contre treize manufacturiers automobiles, incluant Toyota et Honda, pour des clés intelligentes facilement piratables, ayant conduit à de nombreux vols de véhicules.
Le recours, initié par un citoyen de Québec et représenté par l'avocat Me Elhdaji M. Niang, pourrait aboutir à une indemnisation de 1 500 $ par victime.
Les manufacturiers sont accusés de ne pas avoir sécurisé adéquatement les clés malgré les risques connus, et un deuxième volet de dommages punitifs de 1 500 $ est également réclamé pour financer des organismes de défense des automobilistes.
Les compagnies d'automobiles, elles, se défendent en accusant plutôt les fabriquants de clés.
Je trouve que comme manufacturier, c'est très facile de se déresponsabiliser en disant : ''coudonc, ce n'est pas moi qui l'ai fait''. Ça n'a pas de sens, parce que le consommateur qui a acheté un véhicule n'a jamais rien demandé. C'est Toyota, Honda et les autres qui ont pris la décision de faire affaire avec des sous-traitants. Conséquemment, ils ne peuvent pas éluder la responsabilité.
Source: Adobe Stock / Clé de voiture
Me Elhdaji M. Niang explique qu'en vertu de la Loi sur le consommateur, les compagnies de voitures auraient dû informer leurs clients et clientes des problèmes de clés.
Écoutez l'entrevue complète dans l'extrait ci-dessus