Alexandre Tétreault s'entretient avec le journaliste à La Presse, Vincent Larouche, concernant l’enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) sur la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ). Quatre suspects sont visés pour corruption, fraude, fabrication de faux documents et abus de confiance.
L’enquête piétinait jusqu'à maintenant étant donné que la direction de la SAAQ bloquait l’accès à documents essentiels à l'enquête, ce qui a retardé l’avancement depuis la perquisition du 19 juin dernier.
La SAAQ, en tant que société d'État, elle ne risque pas d'aller en prison. Donc, dans cette enquête-là, elle dit à plusieurs reprises qu'elle veut que l'enquête aboutisse, que ce soit transparent, qu'on découvre ce qui s'est passé. On pourrait croire qu'elle a intérêt à ce que les criminels se fassent épingler puis se fassent arrêter, s'il y a des gens qui ont abusé dans cette affaire-là.
Source: La Presse Canadienne - Bureaux de la SAAQ lors de la perquisition de l'UPAC en juin 2025
Le dossier de l'Unité permanente remonte à 2020, où un dossier a été ouvert, puis mis sur pause la même année en raison du nombre de preuves trop faible pour porter des accusations pour corruption. C'est à la suite du rapport de la Vérificatrice générale en février 2025 que l'enquête a repris.
[Les agents de l'UPAC] ont commencé en 2020 et à l'époque, ça n'a pas mené à des accusations criminelles. Ils n'ont pas réussi et ils ne sont pas allés jusque jusque là et donc ça a été fermé sans accusation. Et ensuite, le dossier a été transmis à la Vérificatrice générale du Québec qui a déposé un rapport dévastateur sur SAAQclic. L'enquête a été repris en février dernier, et là, il semble avancer plus loin cette fois-ci, donc ils espèrent pouvoir porter des accusations, mais on est loin d'être rendus là pour l'instant.
Source: La Presse Canadienne - Unité permanente anticorruption
Rappelons que Radio-Canada a révélé hier que la SAAQ a finalement accepté de transmettre les documents bloqués à l'UPAC.
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