Inquiétude dans la communauté québécoise de tennis: des traces d'amiante, un matériau reconnu pour ses effets cancérigènes, ont été découvertes sur les terrains en terre battue de la ville de Saint-Sauveur, soulevant la question de la sécurité dans d'autres municipalités. Toutefois, la Ville de Québec a tenu à rassurer ses citoyens : les analyses menées sur ses terrains n'ont détecté aucune trace d'amiante, bien que les sacs du produit d'entretien aient été placés sous scellé.
Un danger potentiel pour les travailleurs
Cette problématique est liée à une poudre utilisée pour l'entretien de ces surfaces de jeu. Suite aux révélations de Saint-Sauveur, où la concentration d'amiante dépassait les normes de sécurité, plusieurs villes, incluant des arrondissements de Montréal, ont examiné leurs propres installations.
La Ville de Québec, qui possède des terrains en terre battue notamment au parc de la Falaise et au parc Saint-Charles-Garnier, a immédiatement entrepris des tests. Les résultats sont rassurants : les terrains actuels sont exempts de toute trace d'amiante.
Cependant, la prudence est de mise. Environnement Canada a exigé l'arrêt immédiat de l'utilisation du produit suspect. Bien que les terrains soient considérés comme sécuritaires, les sacs de la poudre d'entretien ont été placés sous scellé en attendant de plus amples analyses, car le produit en question serait le même que celui utilisé à Saint-Sauveur.
Selon les autorités, le risque pour les joueurs de tennis reste faible. La poudre, une fois compactée sur le terrain, ne se disperserait pas dans l'air. Le danger serait plus élevé pour les employés municipaux qui manipulent le produit, car ils pourraient être exposés à un nuage de poussière lors de l'épandage.