Le député de Jean-Talon et porte-parole du PQ en matière de justice, Pascal Paradis, n'a pas mâché ses mots à la suite du témoignage de la ministre des Transports, Geneviève Guilbault.
Il estime que cette semaine a été un véritable coup dur pour la crédibilité du gouvernement caquiste, qui, pendant des mois, a prétendu ignorer les dépassements de coûts de centaines de millions de dollars.
La commission Gallant, qui enquête sur le fiasco du projet de modernisation de la SAAQ, met en lumière une «dévastatrice» culture de l'opacité au sein du gouvernement de la CAQ, selon le Parti québécois.
Au cours de l'audition, Geneviève Guilbault a été confrontée à des documents qui contredisaient ses affirmations, ce que Pascal Paradis qualifie de «désastre pour elle». Le député souligne que les règles de base de transparence n'ont pas été respectées par le gouvernement, et que les informations cruciales ont été «délibérément» retenues par les cabinets ministériels.
Et la souveraineté?
Malgré le scandale qui agite la CAQ, le PQ maintient le cap sur ses propres priorités, dont la souveraineté. L'entrevue a permis de discuter des récentes déclarations de l'ancien premier ministre Lucien Bouchard, qui a émis des réserves sur la stratégie référendaire de Paul St-Pierre Plamondon. Pascal Paradis insiste sur le fait que le parti continuera de défendre ses convictions et de s'en tenir à sa ligne de conduite, car, selon lui, la question de l'avenir du Québec est «au cœur de tout ce dont on discute».