Le déploiement de la Sûreté du Québec SQ dans les communautés des Premières Nations, notamment sur la Basse-Côte-Nord, est une réalité coûteuse et complexe. Après la désertion des corps de police locaux, des équipes volantes de la SQ, composées de policiers volontaires, y sont envoyées pour des missions de sept jours en temps supplémentaire.
Pierre Samson, ancien enquêteur à la SQ, décrit une situation de «deux poids, deux mesures». La présence policière y est souvent mal acceptée, voire confrontée à de la violence. Pour éviter les conflits, il révèle que les forces de l'ordre ferment les yeux sur à peu près tout, sauf les crimes contre la personne.
Cette tolérance génère un sentiment d'injustice chez les policiers lorsqu'ils reviennent dans leur MRC pour sanctionner un citoyen pour une infraction mineure.
Écoutez l'extrait pour entendre les confidences de l'ancien enquêteur sur la difficulté de faire respecter la loi uniformément.