Max Gros-Louis est décédé samedi à 89 ans.
Il a été le grand chef de la nation huronne-wendat pendant 33 ans.
Les hommages affluent de partout pour rendre hommage à ce bâtisseur qui a été grand chef par intermittence de 1964 à 2008.
Le premier ministre François Legault et le maire de Québec Régis Labeaume ont souligné l’apport de celui dont le nom wendat «Oné Onti» signifie pagayeur.
« Mes condoléances à la famille et aux proches de Max Gros-Louis. Le Québec perd un leader, un défenseur passionné des droits et de la culture des nations autochtones. Il a contribué à faire avancer la collaboration et le respect entre nos peuples. »
« La Nation huronne-wendat vient de perdre une de ses figures de proue. Connu pour ses engagements voués à la défense et au rayonnement de sa culture, l’ancien grand chef Max Gros-Louis a fait une réelle différence pour les siens. Je garde d’excellents souvenirs de ma relation avec ce grand médiateur, qui va me manquer, ainsi qu’à beaucoup d’autres. »
Max Gros Louis était encore bien impliqué dans sa communauté au dire du grand chef de Wendake Rémy Vincent
« J'ai parlé avec lui pour les élections, je lui ai parlé dernièrement aussi. C'est une personne d'expérience, ce sont des modèles desquels il faut s'inspirer. »
Gérard Deltell le député fédéral de Louis-St-Laurent où se situe la nation huronne-wendat ne tarit pas d’éloges à l’égard de celui qu’il qualifié de monument, de géant.
« L'une de ses grandes réalisations, pour nous qui ne sommes pas des autochtones, c'est d'avoir réellement fait le pont entre les autochtones et ceux qui ne le sont pas. Il n'y a pas une communauté autochtone qui est plus engagée dans la communauté avoisinante que Wendake et Québec. »
« Il a quelqu'un qui a écrit sur ma publication qu'on devrait nommer un pont en son honneur tellement il a fait le pont entre les premières nations et nous les gens de Québec, je pense que c'est très bien lui rendre hommage que d'agir ainsi. »
Max Gros Louis fut l’un des membres fondateurs de la Fraternité des Indiens du Canada désignée aujourd'hui comme l’Assemblée des Premières Nations.
Celui qui a toujours prôné le dialogue avec les différents paliers de gouvernement lors de la défense des droits des autochtones, a reçu une foule de distinctions, dont l’Ordre national du mérite de France, l’Ordre national du Québec et l’Ordre du Canada.