Le syndicat du personnel d'entretien du Réseau de transport de la Capitale demande au maire de Québec, Bruno Marchand, d'intervenir pour « faire entendre raison » à la direction du RTC alors que le division de l'entretien est secouée par une crise à l'interne.
Le Journal de Québec rapportait samedi que des employés ralentissaient leur rythme de travail et étiraient leurs pauses pour contester leurs conditions de travail ce qui aurait des conséquences sur les parcours d'autobus.
En réponse, la CSN a nié en bloc toute manoeuvre illégale ajoutant que l'employeur tentait de faire porter le poids de ses mauvaises décisions à ses 350 syndiqués.
« Le syndicat a tenté à plusieurs reprises de remédier à ce climat malsain, mais malheureusement, ses tentatives se sont toutes soldées par des échecs. Or, dans tous les milieux de travail, quand il y a des tensions ou des conflits, le travail d'assainissement repose sur les épaules des deux parties. »
Le syndicat rappelle qu'il reste ouvert à discuter avec le RTC pour trouver des solutions concrètes aux relations de travail tendues.
Pas d'intervention directe du maire
Le maire de Québec n'a pas l'intention d'intervenir directement dans le dossier. Au cabinet de Bruno Marchand, on explique qu'un état de situation a été demandé à l'organisation et qu'il y a lieu de penser que des mécanismes de dialogue seront bientôt mis en place pour dénouer l'impasse.
« Nous avons confiance en la direction et les employés du RTC pour régler la situation qui prévaut actuellement. Nous avons demandé un état de situation à l’organisation et nous avons bon espoir que les mécanismes de dialogue qui seront mis en place prochainement parviendront à dénouer l’impasse. Nous laissons donc le RTC réagir en temps et lieu pour la suite. »
Plus tôt cette semaine, Bruno Marchand n'avait pas voulu se prononcer sur le conflit en expliquant que le RTC avait toute sa confiance.