Avez-vous de l’admiration pour la reine Elisabeth II? C’est la question que Nathalie Normandeau pose à ses auditeurs vendredi matin, au lendemain du décès de la reine.
Le politologue Christian Dufour affirme, pour sa part, faire la distinction entre l’être humain qu’elle était, et le symbole du colonialisme qu’elle représentait au Québec.
«Pour l’être humain, j’ai beaucoup de respect, plus particulièrement, pour son professionnalisme. Elle a fait son travail de manière admirable.»
Patrick White, professeur à l’école des médias de l’UQAM, réagit pour sa part à la réaction tardive qu’avait eu la reine à la suite au décès de lady Di. Il s'agirait de l'un de ses seuls faux pas au cours de son règne.
«C’était une pression sociale et médiatique. On a vraiment imploré la reine d’intervenir quelques jours en public à la télévision pour calmer le jeu. On voulait une déclaration formelle, les gens avaient l’impression que le Buckingham palace était liguée contre la princesse. Elle a sauvé les meubles».
La journaliste de La Presse, Olivia Lévy, pour sa part, aborde le style vestimentaire inévitable et très élégant qu’avait Elisabeth II. Que ce soit le jaune, le rouge, le mauve ou le bleu, elle osait porter des couleurs vives.
« Elle avait des looks monochromes des pieds à la tête, avec toujours le chapeau assorti et son inséparable sac à main. On la surnommait la reine arc-en-ciel, car on la repérait de loin.»