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Soupir de soulagement pour la propriétaire d'une garderie en milieu familial de Saint-Raphaël dans Bellachasse que le gouvernement menaçait de fermer en raison des antécédents d'alcool au volant de son mari. Des infractions qui remontent... à plus de 38 ans.
Trois semaines avant la date fatidique, la sous-ministre adjointe au ministère de la Famille, Danielle Dubé, a fait parvenir une attestation à Lina Aubé qui l'autorise à continuer ses opérations.
La grand-maman de 60 ans a changé de vocation et délaissé son emploi en boulangerie pour ouvrir un service de garde en 2019 afin de pouvoir garder ses propres petits-enfants.
À titre de service de garde non reconnu, Mme Aubé n'a pas besoin de détenir un permis délivré par le ministère de la Famille, mais elle doit respecter plusieurs conditions, dont l'obtention d'une attestation signée par un service de police prouvant que les adultes qui habitent les lieux ne représentent pas un danger pour les enfants qu'elle garde.
C'est ce document qui posait problème dans le dossier alors que le mari de la proprio cumule quatre infractions pour conduite avec les facultés affaiblies, toutes commises il y a plus de trois décennies, soit entre 1981 et 1984.
En octobre, Lina Aubé a reçu la visite d'un huissier qui lui a remis un avis préalable à la fermeture de ses locaux en raison des antécédents de son mari.
Après la médiatisation de l'histoire, Mme Aubé a été contactée pour être informée que son dossier allait connaître un dénouement positif rapidement.
L'attestation d'absence d'empêchement concernant son mari est arrivée le 31 octobre. Le document est renouvelable aux trois ans.
