Dans le cadre du Jour du Souvenir, l'équipe de Dupont le matin a reçu l'ex-militaire et humoriste, Steven Bilodeau, pour aborder le sujet.
Ayant servi vingt ans pour les Forces armées canadiennes, il a entre autres voulu démystifier les effets du trouble de stress post-traumatique, dont il est atteint.
Entre 1999 et 2019, il a gravi les différents échelons pour finalement s'établir dans les forces spéciales, en 2010.
Il raconte qu'en 2007-2008 il a vécu des événements qui l'ont marqué à vie, lorsqu'il était déployé en Afghanistan.
J'ai perdu des amis. J'ai vécu des choses qui étaient très, très, très difficiles, dont une embuscade suite à une visite du ministre MacKay, à cette époque-là. Ça a pas été facile. En fait, ça a causé aujourd'hui un problème de santé mentale. Je souffre d'un «PTSD», un stress post-traumatique. [...] Il faut apprendre à vivre avec ça. J'ai fait énormément de psychothérapie, plusieurs, plusieurs années. Je suis encore en psychothérapie à tous les mois pour désensibiliser ces événements-là, traumatiques et des émotions que j'ai refoulé.
L'ex-militaire mentionne qu'il a ensuite adopté des comportements particuliers, en raison de son stress.
Je dormais la lumière ouverte, je dormais avec mon arme personnelle en dessous de mon oreiller. Même en service, je savais que j'étais atteint du syndrome post-traumatique. Je le savais très bien parce que même en service aux forces spéciales, ça m'arrivait d'être habillé et de dormir sur le plancher sur la «watch» d'un de mes collègues, parce que c'est de la façon dont j'étais capable de trouver une certaine paix pour être capable de tomber endormi et puis d'être capable d'être fonctionnel.
Écoutez l'entrevue complète dans l'extrait ci-dessus.