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Après la France, le Québec?

«Nos producteurs sont à bout de souffle»: l'UPA sonne l'alarme

«Nos producteurs sont à bout de souffle»: l'UPA sonne l'alarme
Un agriculteur français qui manifeste. Le Québec pourrait-il aussi goûter à la colère de ses producteurs agricoles? / AP Photo / Christophe Ena

Dans Bouchard en parle, écoutez Martin Caron, président de l'Union des Producteurs Agricoles (UPA). Il est question d'une année financièrement très difficile à l'horizon, pour les agriculteurs québécois.

Après la France, le Québec pourrait-il goûter à la colère de ses producteurs agricoles? Pour 2024, on prévoit une chute de leurs revenus nets de plus de 85%, passant de 487 M$ à 66 M$.

Le président de l'UPA sonne l'alarme.

« Au Québec, on parle de recettes monétaires agricoles, d'à peu près 12,8, 12,9 milliards $. Mais malgré que tu vends tout ça, qu'est-ce qui te reste pour vivre? Ça va être juste 66 millions $. C'est là qu'on dit ok... on sent que les gens nous l'avaient dit. L'an passé, quand on a fait un sondage, il y avait une entreprise sur cinq qui disait qu'elle vivait des situations difficiles. Les gens prétendaient aussi que pour les prochaines années, avec l'augmentation des taux d'intérêt, puis la dette – la dette qui a plus que doublé en dix ans sur le côté agricole – on on arrive au fait que oui, les producteurs ici vivent des situations difficiles dans différents secteurs, dans différentes régions, régions périphériques, entre autres. C'est pas évident », dénonce-t-il.

Écoutez l'entrevue complète dans l'extrait ci-dessus.

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