La ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, affirme qu'elle n'est plus « en train de convaincre la gauche, les journalistes, un élu qui est contre et Québec Solidaire », alors qu'elle vient d'annoncer que le corridor d'un potentiel 3e lien se situerait entre le centre-ville de Québec et les ponts actuels.
Au micro de Jérôme Landry et Martin Busuttil, elle avoue qu'il y a aussi des contraintes pour ce corridor central, en précisant que c'est celui qui en comptent toutefois le moins selon elle.
« Peu importe où on l’installe, il y a des défis », explique-t-elle.
La ministre parle de son échéancier, lors duquel elle prévoit la signature de contrats au début de 2027, soit après les prochaines élections provinciales.
Elle défend toujours que l'argument principal du 3e lien, au-delà de la mobilité, est celui de la sécurité économique.
À la question de Martin Busuttil, à savoir si elle a un devoir de sobriété considérant l'opposition au projet à l'extérieur de la région de Québec, elle répond: « Oui, on a un devoir de sobriété, mais pas pour plaire aux gens de Montréal ».
Jérôme aborde également la question du financement du fédéral, Geneviève Guilbault disant souhaiter avoir « le plus possible d’argent du fédéral ».
Pour l'instant, Mark Carney et le parti Libéral du Canada ne se sont pas prononcés sur le financement d'un 3e lien.
Elle réagit également aux propos du député de la CAQ, Samuel Poulin, qui avait déclaré sur nos ondes que la Coalition Avenir Québec « a peut-être été trop à l'écoute un moment donné des gens qui avaient des données ou des statistiques ».
Source: Circuit intégré de transport express (CITÉ), CDPQinfra
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