Serge Bonin, chef de Repensons Lévis, discute des enjeux de développement urbain à Lévis, notamment la nouvelle redevance imposée aux promoteurs pour financer les infrastructures dans trois secteurs de la ville, à l'approche des élections municipales.
Selon lui, cette mesure vise à rétablir l'équité en faisant payer une partie des coûts d'infrastructure (45%) aux bénéficiaires de la croissance.
Serge Bonin critique la gestion actuelle des infrastructures et dit proposer une planification à long terme pour accompagner le développement urbain de manière équilibrée.
À son avis, la Ville et son maire n'ont pas réfléchi avant de consrtruire des logements, particulièrement en ce qui concerne l'implantation d'un système de transport en commun structurant, l'installation de trottoirs ainsi que la construction d'infrastructures municpales.
De jeunes candidat·es pour Repensons Lévis, comme Anthony Dufour, Gabriel Samson, Marc-Antoine Bélanger ou encore Brittany Blais se présentent, et le chef du parti explique que la diversité est un aspect qu'il souhaite mettre de l'avant dans les candidatures, que ce soit au niveau de l'âge ou bien du «background» de chacun·e.
Il explique aussi qu'à son avis, l'ancien député fédéral de la région et candidat à la mairie, Steven Blaney, n'a pas l'approche axée sur les citoyen·nes que Repensons Lévis propose.
M. Bonin souligne le fait que Steven Blaney a fait un don de 200 dollars à son parti lors de la dernière campagne électorale municipale.
«Ce n'est pas parce que tu es ingénieur en aux usées que tu peux diriger une ville», clame-t-il.
Il explique sa différence de vision avec son adversaire en faisant allusion aux moyens dont dispose la ville pour offrir des services.
[M. Blaney] veut mettre l'argent au premier rang. L'argent, pour moi, c'est un outil. C'est important, évidemment, c'est un moyen, mais ce n'est pas une fin en soi. L'objectif n'est pas d'être le plus riche possible à Lévis. L'objectif est d'avoir une qualité de vie équitable, un partage équitable des revenus et de faire en sorte que tout le monde soit bien quand il sort de chez lui ; il a un espace convivial, il a un parc qui est agréable, il a ses services qui sont efficaces, donc c'est ça l'objectif.
Les partis Lévis Force 10 (actuellement à la tête de la ville) et Prospérité Lévis de Steven Blaney, veulent « mettre la pédale au plancher, lever le moratoire le plus vite possible et aller le plus vite possible dans le développement », ce qui est néfaste d'après Serge Bonin.
Écoutez l'entrevue complète dans l'extrait ci-dessus