Après le décès du chanteur Ozzy Osbourne, survenu quelques jours seulement après son dernier spectacle, celui de Serge Fiori le jour de la Fête nationale ou encore celui du Pape François à Pâques, Martin Busuttil et Karen Paquet se demandent si certaines personnes « ont le luxe » d'attendre certains moments avant de mourir.
L'équipe de Trudeau-Landry ajoute à cette liste les couples qui, parfois, décèdent à peu de temps d'intervalle.
Karen Paquet raconte aussi une anecdote intéressante convernant le décès de son père.
Mon père est décédé d'une leucémie à l'âge de 63 ans [...] Les dernières semaines, il était à la maison et tout le monde est passé le voir, lui serrer la pince, jaser avec lui et tout. La denrière journée, malheureusement, il est tombé dans la maison et on a dû le transporter d'urgence à l'hôpital. Il était en attente d'une chambre à l'étage pour qu'on se recueille avec lui. Puis à la minute où il a eu cette chambre là et que sa blonde lui a dit : «Regarde on voit le Concorde» (il lui avait toujours promis de visiter le Concorde), il lui a serré la main et il est parti.
Source: Adobe Stock
Est-ce de simples coïcidences ou des faits avérés?
« On dirait que certaines personnes attendent le bon moment pour mourir, par exemple l’arrivée d’un être cher ou, au contraire, un moment où personne n’est au chevet. On ne sait trop dans quelle mesure il est possible d’attendre un moment d’intimité et de solitude pour mourir, mais l’existence de cette possibilité peut apporter un certain réconfort aux personnes qui, pour un instant, n’étaient pas présentes au chevet du mourant à son décès », peut-on lire sur le site web du Portail canadien en soins palliatifs.
L'équipe aborde également leur rapport à la mort.
Écoutez la chronique complète dans l'extrait ci-dessus