Marie Gosselin, une camionneuse qui parcourait les États-Unis, a abandonné son rêve de camionnage en raison des dangers croissants du métier, attribuant la situation à l'augmentation des chauffeurs non réglementés et à l'immobilisation des contrôleurs routiers au Québec.
Marc Cadieux, président-directeur général de l'Association du camionnage du Québec, confirme la gravité de la situation, soulignant l'exploitation des chauffeur·euses par des employeurs peu scrupuleux et l'impact négatif sur les compagnies de transport réputées.
Il appelle à une action gouvernementale urgente pour réguler l'industrie et protéger les infrastructures publiques.
Il faut que le ministère du revenu, qui a des dosiers, je vais l'avouer, sur la table, en ce moment, soit beaucoup plus dissuasif, que les amendes soient beaucoup plus sévères. Que [les compagnies et chauffeur·euses qui font de la concurrence déloyale] perdent leurs permis. On n'est plus à une giffle, il faut vraiment donner un coup de poing solide.
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Il explique aussi que certaines compagnies de comionnage se prennent une assurance, puis l'annulent un mois plus tard.
Écoutez le cri du coeur de Marc Cadieux dans l'extrait ci-dessus