Dans le sud du Québec, des agriculteurs n’en peuvent plus: ils doivent creuser toujours plus creux pour trouver de l’eau et parfois laisser mourir leurs récoltes.
À Mercier et à Saint-Rémi, en Montérégie, les nappes phréatiques baissent dangereusement, et les maires tirent la sonnette d’alarme.
Écoutez Pascal Forest, agriculteur maraîcher, discuter de ce problème au micro de Philippe Cantin.
Malgré l’irrigation et des réservoirs, la chaleur extrême affecte la qualité et le rendement des crucifères exportés vers les États-Unis, ainsi que d’autres légumes, comme les carottes et le soja, aggravés par les changements climatiques.
«Actuellement, on a reçu dans les deux derniers mois l'équivalent de même pas une semaine d'eau qu'on devrait savoir normalement dans les productions, que ce soit une quelconque production maraîchère. On cherche à avoir 25 millimètres d'eau par semaine. Puis, dans les deux derniers mois, on a eu à peu près ça, 25 mm au total.»