L'entrevue que Mathieu Bock-Côté a accordée à Patrice Roy à Paris fait couler beaucoup d'encre. L'échange, particulièrement tendu sur le sujet de l'immigration, a soulevé une question fondamentale: doit-on obligatoirement commencer par réciter la «prière» des aspects positifs avant de pouvoir critiquer les politiques migratoires?
La réponse de Bock-Côté est sans appel: il ne se sent pas obligé de prononcer cette phrase, car, selon lui, « l'immigration massive, globalement, a plus d'effets négatifs que positifs » sur les sociétés occidentales.
Il déplore qu'il faille toujours «nuancer» ses propos par peur de se faire accuser d'intolérance ou de racisme, un point de vue qui trouve écho chez Jérôme Landry.
L'extrait audio expose un vif désaccord au sein de l'équipe. Est-ce que l'absence de nuance dans la critique risque de blesser les immigrants qui contribuent positivement à la société? Jonathan Trudeau estime que oui.
Le débat est lancé... et ça chauffe en studio.
Écoutez l'échange complet dans l'extrait ci-dessus.