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Le maire de Québec Bruno Marchand répond à nos questions
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Le quiz St-Hubert de la semaine
Les familles qui déménagent en banlieue, comme à Saint-Apollinaire, tout en continuant de travailler à Québec représentent un « problème » ou du moins un « défi » aux yeux de Bruno Marchand.
Au micro du FM93, le maire de Québec précise que s'il ne juge aucunement le choix de ceux et celles qui décident de s'installer en banlieue, il doit néanmoins reconnaître que c'est un exemple d'étalement urbain qui contribue de façon importante aux changements climatiques.
« C'est un problème. Si ce n'est pas un problème, c'est un défi. Les gens ont le droit de le faire et ce n'est pas à moi de juger où ils doivent habiter. Ce que je dis, c'est que cela a un effet sur les changements climatiques. »
Ses propos passent mal justement à Saint-Apollinaire, municipalité qui est située à une quinzaine de minutes des ponts et dont la population a augmenté de 30% en l'espace de cinq ans.
Le maire de l'endroit, Jonathan Moreau, indique que son administration met beaucoup d'efforts dans la densification pour limiter les effets de l'étalement urbain. (Sa réplique se trouve au début du second extrait audio)
« Je ne considère pas que c'est un problème de vivre à Saint-Apollinaire, une ville qui existe depuis plus de 150 ans. On a aussi une conscience environnementale et on comprend que ce n'est pas idéal l'étalement urbain. »
L'élu ajoute que les élus de la région de Lotbinière collaborent aussi ensemble pour développer le transport en commun pour créer une interconnexion efficace avec les services de Québec et Lévis.
Le nombre de permis délivrés à Saint-Apollinaire était quatre fois plus élevé l'an dernier qu'il y a 10 ans.
Pas un tramway pour Portneuf, St-Apo et Château-Richer
Jeudi en point de presse, Bruno Marchand a rappelé que sa ville ne « construit pas un tramway pour les gens de Portneuf, de Château-Richer et de Saint-Apollinaire » et que « s'ils sont déçus que leur temps de transport s'allonge, ce sera ainsi ».
Le maire de Québec réagissait ainsi à une étude qui montrait que le trajet entre l'Université Laval et la colline parlementaire serait presque le double par rapport à aujourd'hui, une fois le tramway mis en service.
Sa mise au point a généré des sentiments partagés chez ses homologues de la région.
Les maires de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier et de la Ville de Portneuf considèrent par exemple qu'il s'agit d'une position légitime.
Sur la Rive-Sud, le maire de Beaumont et Saint-Damien-de-Buckland ont semblé un peu plus étonnés rappelant que beaucoup de leurs concitoyens travaillent et dépensent dans la capitale.