Selon Guy Lapointe, ex-policier à la GRC et président de l’Association québécoise des bénévoles en recherche et sauvetage, la SQ a tardé à solliciter l'aide de bénévoles spécialisés pour les aider sur le terrain à retrouver les soeurs Carpentier et leur père.
Au micro de Bouchard en parle, il rappelle que la demande de renfort à son association a été faite le 10 juillet, soit deux jours après leur disparition.
L'ex-policier explique que ce dossier était particulier, en raison de son ambiguïté. La multitude d'informations sur place faisaient qu'ils se retrouvaient avec « une scène qui parlait beaucoup, mais disait rien, vraiment ».
La plupart du temps, on est déployé maintenant. Il y a une grosse amélioration depuis ces événements-là, où on est déployés assez rapidement, je vous dirais. La plupart du temps, même en même temps que les policiers. C'est sûr que la commission [d'enquête publique] va changer beaucoup de choses. On s'attend à ça; qu'on voit une certaine amélioration à cause de ça. Mais effectivement, cette journée-là, c'était vraiment variable en fonction de notre capacité d'intervention.
M. Lapointe mentionne que ses équipes de bénévoles auraient pu prêter mainforte dès la première nuit, comme ils sont formés pour faire de la recherche nocturne.
« Je pense qu'avec l'information qu'on avait à ce moment là, oui, effectivement, on aurait pu se déployer durant la nuit, mais toujours en fonction du nombre de policiers qui étaient disponibles pour nous accompagner. Parce qu'il y avait quand même un certain risque; que moi j'appelle un risque calculé », illustre-t-il.
Écoutez son analyse complète dans l'extrait ci-dessus.