Nos routes sont en piteux état, les sociétés de transport en commun manquent d’argent. Qu’est-ce qu’on fait?
C’est la question que pose l’animatrice Nathalie Normandeau à ses auditeurs, en compagnie de son invitée, Catherine Morency, professeur à Polytechnique Montréal, titulaire de la chaire de recherche du Canada sur la mobilité des personnes.
Selon cette dernière, le fonds de prévoyance, créé en 2010, nommé Fonds des réseaux de transport terrestre, ne suffit plus à la demande, alors que c’est vers les transports en commun que devraient se tourner la population.
«Oui, il y a la crise d'entretien des réseaux et le financement du transport en commun. Mais si on recule, il y a des crises quand même plus grandes, notamment la crise climatique. À chaque fois qu'on ouvre les journaux, on en parle», dit-elle.
«Et ça, ça vient aussi avec ce vers quoi on veut aller en termes de transport. Les coûts de transport qui sont tout de même en forte augmentation pour les ménages et la nécessité de réduire ses coûts. Puis il y a une façon de réduire les coûts, c'est de réduire la nécessité de posséder plusieurs, voire un véhicule, parce que ça, c'est ce qui est dominant en termes de coûts de transport pour les ménages. Je pense qu'il faut avoir ça sur la table quand on commence, parce que c'est vraiment un des gros enjeux puis qui va amener certains choix de société.»