Le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, discute de la campagne qu'il mène dans la circonscription d'Arthabaska et des résultats décisifs pour le momentum du parti qui l'emportera.
Il critique le « timing » de l'élection partielle, coïncidant avec les vacances de la construction, ce qui pourrait nuire à la participation électorale.
« Je ne sais comment je vais faire pendant les deux semaines de la construction pour faire campagne », résume-t-il.
M. Duhaime explique également qu'il a réintroduit les assemblées de cuisine pour convaincre directement des électeurs, discutant principalement du coût de la vie avec eux.
Il se prononce sur un potentiel changement du mode de scrutin, mentionnant qu'il n'y est pas nécessairement favorable personnellement pour ne pas faire de fausse promesse, mais que son parti à adopter une résolution en ce sens.
Questionné à ce sujet par Philippe Couture, le chef du PCQ revient sur la mise en demeure du parti envers son ancien directeur-général pour avoir tenu des propos diffimatoire, ce que ce dernier dément.
« Il est aussi et surtout un péquiste », allègue-t-il.
En ce qui a trait à une potentielle démission en cas de défaite dans l'élection partielle, ses paroles laissent croire qu'il restera en poste si les résultats sont en hausse par rapport aux dernières élections provinciales.
Je vais analyser les résultats quand il vont sortir. Il faut que vous sachiez qu'à la dernière campagne électorale, on est parti à zéro, on a fini à 13% au niveau national. Ici, dans la circonscription d'Arthabaska, on a eu 24% d'appuis, presqu'un électeur sur quatre. Les sondages actuels du Parti québécois nous créditent de 41% [ici], ce serait une hausse de 17% par rapport aux résultats qu'on a eu il y a trois ans. Je pense que quand on dirige un parti et que notre parti est en croissance, habituellement, on ne pense pas partir, on pense agrandir le parti et continuer à accueillir des gens.
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