Un avocat a récemment critiqué la manière dont les cas d'agressions sexuelles sont souvent minimisés sous l'appellation de « conduites déshonorantes » dans l'armée canadienne, ce qui pourrait réduire la sévérité des peines.
Judith Desmeules du jounal Le Soleil rapporte que cette pratique pourrait dissuader les victimes de dénoncer et appelle à une réforme pour que ces cas soient jugés devant les tribunaux civils pour assurer une justice plus transparente et équitable.
Une conduite déshonorante, c'est jugé comme une infraction grave. Ce n'est pas juste le collet déplacé. C'est quand tu nuis à la réputation. C'est jugé très grave, mais ce qu'on se rend compte, c'est que finalement, les peines ne sont peut-être pas à la hauteur de la gravité que l'infraction a.
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