Aller au contenu
Radicalisation au Québec

«Les gens paniquent parce que les médias répètent des étiquetages erronés»

«Les gens paniquent parce que les médias répètent des étiquetages erronés»
«Les gens paniquent parce que les médias répètent des étiquettages erronés» / Montage Félix-Antoine Bétil / FM93 / Adobe Stock

Maryse Potvin, politologue et sociologue, discute du livre « Polémique publique, médias et radicalité discursive », coécrit avec quatre chercheurs, qui analysent la difficulté croissante du dialogue public au Québec à l’ère des médias sociaux, des chambres d’écho et de la polarisation. 


Elle souligne la confusion entre journalisme et chronique, la montée des discours d’opinion et la multiplication des chroniqueurs dans les médias traditionnels, la radicalisation, la désinformation.

Mme Potvin mentionne le fait que les sujets du racisme systémique, du wokisme et des migrants, notamment, ont eu droit à une exposition médiatique beaucoup plus importante que ce que ces enjeux représentent vraiment dans la société.

Panique morale

Maryse Potvin aborde aussi la panique morale causée par la crise des accommodements raisonnables, la pandémie, etc., et la responsabilité des médias dans la perte de confiance du public. 

« Malgré la bonne volonté des journalistes, peuvent malgré eux donc entraîner des formes de mes informations et des formes aussi de panique dans la société parce que le phénomène a l'air beaucoup plus gros que ce qui est en réalité », explique la sociologue.

Ça fait partie de la mission des médias d'avoir une information la plus juste possible, tout en donnant la parole aux différentes parties. Mais la montée en épingle de faits divers anecdotiques, ça crée un effet tsunamique. D'abord, on ne parle que de ça. On étiquette des fois des situations ou des phénomènes qui sont mal étiquetés de façon erronée [...]. Donc, des fois, on étiquette des phénomènes qui ne sont pas les bons, qui ne sont pas les bonnes étiquettes, et donc les gens montent en épingle et ça crée ce qu'on appelle un phénomène de panique morale, c'est à dire les gens se mettent à paniquer parce que les médias, par surenchère médiatique, pour vendre de la nouvelles, vont répéter des étiquetages erronés de certains phénomènes.


Écoutez la discussion complète dans l'extrait ci-dessus

Recevez le meilleur du FM93!

Ne manquez rien de l’actualité, des chroniques ou moments forts de vos animateurs et émissions préférés.

En m’abonnant, j’accepte de recevoir des communications par courriel de Cogeco Média et de ses sociétés affiliées, y compris des nouvelles, des mises à jour, des activités et des concours. Vous pouvez vous désabonner en tout temps en utilisant le lien au bas de nos courriels ou en nous contactant par le biais de notre Politique en matière de protection des renseignements personnels. Veuillez noter, cependant, que nous pouvons continuer à vous envoyer des communications liées au service et d’autres communications non commerciales. Ce site est protégé par reCAPTCHA et la politique de confidentialité de Google et les les conditions d'utilisation s'appliquent.

Vous aimerez aussi

Dernièrement dans Le retour du 93

Le canard est succulent
Début de la saison du Rouge et Or
La nouvelle consigne créer de l'achalandage chez les détaillants
Le Unity Festival à Québec
Le retour de l'émission RPM
Tarifs de Trump : Les Canadiens songent à vendre leurs propriétés américaines
Comment organiser la rentrée scolaire pour les familles séparées?
Améliorez votre cote de crédit avec le Bureau Canadien du Crédit
Ideal Can : une entreprise d'ici qui profite des tarifs de Donald Trump
Journée mondiale du chien : La tendance du Goldendoodle en hausse
Annoncer son homosexualité en fin de vie: plus courant qu'on le pense
Moins de télétravail pour améliorer la santé mentale
Commission Gallant : François Legault convoqué à témoigner?
L’écoute en direct débutera à la suite de ce message publicitaire.
Week-end 93
En direct
En ondes jusqu’à 16:00