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Conflit de voisinage

Académie Saint-Louis : la copropriété dénonce l'absence de dialogue

Académie Saint-Louis : la copropriété dénonce l'absence de dialogue
Daniel Karman, président du Syndicat des copropriétaires de la Rive-Boisée Sud / Cogeco Média

Le conflit autour du terrain de football de l'Académie Saint-Louis prend une nouvelle tournure à l'approche du référendum du 7 septembre. Le  Syndicat des copropriétaires de la Rive-Boisée Sud, qui représente 140 résidents, dénonce le manque de compromis et ce qu'il perçoit comme une manœuvre de la Ville.

Selon le président du syndicat, Daniel Karman, la Ville de Québec aurait sciemment mis les résidents dans une position intenable en forçant la tenue d'un référendum qui ne propose qu'un choix: soit le maintien du zonage actuel, qui interdit le bruit, soit un changement complet de zonage qui permettrait une utilisation potentiellement excessive du terrain. 

Un refus de compromis et une peur légitime

Le problème pour les résidents n'est pas la pratique du sport. «On ne veut pas empêcher les jeunes de jouer au football», précise Daniel Karman. La véritable préoccupation est la légalisation d'une utilisation «buffet à volonté» du terrain, qui pourrait devenir une source de nuisance des dizaines de jours par an. Le syndicat a toujours été ouvert à une entente qui permettrait une dizaine de matchs par année, ce qui était la situation vécue l'an dernier. «La tolérance ne fait jamais l'affaire de tous les gens, mais on était capables de vivre avec ça», a-t-il affirmé.

Cette option du compromis n'a jamais été sérieusement explorée, selon Daniel Karman. Une seule rencontre a eu lieu avec la Ville le 12 août, soit quelques semaines seulement avant le référendum, rendant impossible l'obtention d'un mandat de négociation de la part des membres du syndicat. Cette approche est perçue comme un piège, une manière d'éviter une solution négociée qui pourtant semble «toute simple» aux yeux des parties en présence.

Un gâchis initial qui mène à l'impasse

L'entrevue a également révélé que le terrain a été construit sans permis et sans zonage requis, ce qui a mené à la situation actuelle. Le référendum, loin de régler le problème, risque de ne faire qu'engendrer davantage de tensions, peu importe le résultat. Ils ne demandent pas la fin du sport, mais simplement une protection face au bruit et la garantie que leur qualité de vie ne sera pas sacrifiée.

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