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Très peu de stations de vélopartage peuvent recharger les vélos électriques
Seulement trois des 74 stations de vélopartage à assistance électrique déployées à Québec ont la capacité de recharger les batteries des vélos stationnés dans leur ancrage.
Le service àVélo connait un départ canon avec quatre fois plus de déplacements qu'à pareille date l'an dernier, mais il est aussi victime de son succès, alors que plusieurs utilisateurs se butent à des vélos disponibles, mais bloqués, quand la charge est sous les 20%.
À l'heure actuelle, l'accessibilité aux 780 vélos électriques dépend des équipes qui se promènent partout sur le réseau pour permuter les batteries et redistribuer les vélos entre les stations.
Contrairement à la croyance populaire, les panneaux solaires sur les stations permettent d'alimenter uniquement la borne et les ancrages.
Le Réseau de transport de la Capitale, responsable du service, affirme que des discussions sont en cours avec ses partenaires afin d'électrifier le plus grand nombre de stations possible.
« Nous avons trois stations électrifiées à l’heure actuelle mais dans nos objectifs de déploiement du réseau, nous travaillons présentement avec nos partenaires pour brancher le plus grand nombre de stations possible dans le futur. »
Les batteries d'àVélo disposent en temps normal d'une autonomie de 70 kilomètres, mais les températures fraîches en début de saison réduisent leur capacité.
L'an dernier, 14 766 déplacements ont été comptabilisés dans les 26 premiers jours de l'année contre plus de 65 000 cette année.
