L'homme d'affaires bien connu à Québec, Jean-Noël « Sarto » Lacroix, réclame 3,8 millions $ au SPVQ ainsi qu'à l'un de ses enquêteurs.
Dans une mise en demeure dont le FM93 a obtenu copie, Jean-Noël Lacroix chercher à forcer le SPVQ à le protéger dans la guerre opposant les motards et les gangs de rue.
Lacroix a été informé deux fois par le corps policier que sa vie était en danger, dans les derniers mois. On lui aurait demandé de devenir un informateur, chose qu'il a refusé.
La mise en demeure stipule que « le passage du temps révèle que le SPVQ n’a rien fait pour protéger m. Lacroix des menaces qui, dit-on, pesaient sur sa personne, le laissant à la merci de celui ou ceux qui tenteraient à sa vie ».
L'homme d'affaire controversé mentionne avoir dû quitter le pays pour plusieurs mois.
Il dit aussi avoir « acheté et installé des équipements de sécurités pour son domicile et son lieu de travail », ainsi qu'avoir « embauché un garde du corps pour assurer sa sécurité lors de tous ses déplacements ».
Au total, Lacroix et son avocat demandent un remboursement de près de 349 000$ lié à ces dépenses. Ils exigent aussi une somme de 1,5 M$ en dommages non-pécuniaires et 2 M$ en dommages punitifs.
« À défaut par vous de nous procurer paiement par traite bancaire ou virement d’ici le 19 février prochain, 16h00, nous allons instituer les procédures judiciaires qui s’imposent, sans autre avis ni délai », peut-on lire, en conclusion de la mise en demeure.
Écoutez l'entrevue avec le journaliste de TVA, Félix Séguin, dans l'extrait ci-dessus.