« Je ne peux pas agrandir la ville ». Le candidat à sa réélection comme maire de Québec, Bruno Marchand, est clair: pas question pour lui d'agrandir le périmètre et les routes en place dans la capitale. Il fait le bilan de ses quatres années de mandat dans Dupont le matin.
Selon M. Marchand, 460 000 déplacements en voiture ont pu être évités durant l'année qui vient de s'écouler, entre autres en raison d'initiatives comme àVélo, qui connaît une forte croissance depuis sa mise en service il y a quelques années.
« Je ne me bats pas pour le centre-ville », clame-t-il toutefois, citant des exemples comme les Flexibus déployés en banlieue. En ce qui concerne le tramway, il explique que « ce n'est pas la solution, mais une solution » parmi d'autres.
Source: Ville de Québec / Futur tramway de Québec sur le boulevard Laurier
Fusionner la STLévis et le Réseau de transport de la Capitale?
Non, affirme le maire sortant. Par expérience, il mentionne que les fusions sont « une perte de temps ». Selon ses dires, regrouper en une seule entité la STLévis et le RTC prendrait au moins deux ans à réaliser, notamment à cause des conventions collectives, et une fusion n'entraînerait pas d'économies.
Lorsque questionné par Stephan Dupont à savoir s'il se concentre trop sur le transport en commun, Bruno Marchand défend sa position.
Si on veut que les gens prennent la voiture, le transport en commun est une solution.
Source: Félix-Antoine Bétil / Au cours de son mandat, Bruno Marchand a notamment fait ajouter une piste cyclable sur le chemin Ste-Foy
L'itinérance toujours en hausse à Québec
Le chef de Québec Forte et Fière admet que « depuis quatre ans, il y en a plus ». Il continuera donc d'en faire l'un de ses principaux combats, mentionnant des coûts importants pour la société de laisser des gens dans la rue.
On va juste se consoler deux secondes. Edmonton, ville comparable à Québec, c'est 5000 [itinérants]. On en a 1000. C'est 1000 de trop et je pense qu'avec chacune de ces 1000 personnes là, on devrait offrir un logement accompagné. Ça coûterait moins cher que toutes les conséquences qu'on vit à laisser des gens dans la rue, notamment sur les citoyens, sur les commerçants, mais aussi sur le système de santé, sur le système de justice.
Source: Félix-Antoine Bétil / Pancarte électorale de Bruno Marchand
Son analyse sur la campagne électorale municipale
Bruno Marchand demeure prudent quant à ses chances d'être réélu comme maire de Québec.
« Il peut s'en passer des choses en 40 jours! », souligne-t-il.
En ce qui concerne les gaffes commises depuis quelques semaines par le chef de Leadership Québec, Sam Hamad, M. Marchand se contente de dire que « des fois, c'est drôle ».
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