Pour ne pas être «muselé», et disant ne pas être « un gars doux », le candidat controversé de Leadership Québec dans Saint-Roch, Napoléon Woo, s'est retiré hier de l'élection municipale. Il en rajoute sur ses propos polémiques concernant la crise de l'itinérance à Québec au micro de Sylvain Bouchard.
- « Il n'y a personne qui est mort de froid ou de faim. »
- « Il y en a beaucoup qui ont des bedaines, t'en as qui sont maigres. Ça, c'est des toxicomanes. »
- « Le gars là est content le matin, il se lève (pas tous là, ok)? Il se lève, la première chose qu'il cherche son shoot. »
- « Il y a une industrie de l'itinérance. »
- « L'été, quand il fait beau, tu vas voir. Ils ont des parasols. Ils boivent de la bière. »
Toutes ces phrases sont tirées de l'entrevue de Napoléon Woo sur nos ondes dont certaines, notamment celles expliquant qu'il y a une industrie de l'itinérance ou encore que les itinérants ne meurent pas de froid ou de faim à Québec, sont tout simplement fausses. Philippe Couture le rappelle d'ailleurs à l'ex-candidat lors de l'entretien.
Napoléon Woo relativise en expliquant que les personnes ayant des problèmes de santé mentale doivent être soignées et que « des lois doivent être changées ».
Source: Félix-Antoine Bétil / Secteur de la rue Saint-Joseph dans Saint-Roch
« Réhaussons le débat »
Louis Campagna, également impliqué dans le quartier, souligne la nécessité d'un débat ouvert entre réduction des méfaits et répression, citant des exemples internationaux qu'il ne considère pas tous viables (Portland, San Francisco, Genève, Amsterdam, Francfort).
Selon lui, il est l'important de réformer le critère de dangerosité immédiate en lien avec la loi P-38 pour mieux intervenir auprès des personnes vulnérables.
Écoutez la discussion complète dans l'extrait ci-dessus