Philippe Couture rapporte une nouvelle du Journal de Québec qui indique que Jean-François Barré, propriétaire du pub Saint-Alexandre et du Murphy's à Québec, exprime ses inquiétudes face aux nouvelles règles d'Ottawa concernant les travailleurs étrangers temporaires, craignant de devoir fermer ses établissements.
Maxime Lapointe, avocat en immigration, discute des implications de ces règles et critique le rôle du Québec et du ministre de l'Immigration, Jean-François Roberge, pour ne pas avoir défendu les intérêts des entreprises québécoises.
Il souligne les défis administratifs et les conséquences pour les employeurs et les travailleurs étrangers sous les nouvelles régulations fédérales et provinciales.
Me Lapointe rapporte que plusieurs étudiants étrangers, notamment, perdent leur statut parce qu'ils ne remplissent pas exactement leurs papiers en vertu des nouvelles règles plus strictes.
Il critique aussi les propositions du PQ et de la CAQ en matière d'immigration, qui selon lui visent à savoir qui va le plus baisser les seuils plutôt que de regarder l'impact réel que de telles baisses peuvent représenter.
On a des élections l'année prochaine et le premier parti dans les sondages, c'est le parti Québecois et eux se sont commis à baisser l'immigration à 30 000, c'est-à-dire les niveaux de résidents permanents qu'on avait avant Jean Charest, donc en 2002. Et là, la CAQ essaie de se coller avec trois scénarios: 25 000, 35 000 et 45 000 nouveaux résidents permanents, donc ils vont soumettre ça aux gens qui vont déposer des mémoires dont moi. C'est vraiment de la petite politique.
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